41% , c’est la part de ma garde-robe dont je viens de me débarrasser, soit environ 63 pièces (vêtements, sacs, chaussures et accessoires). Croyez-le ou non, je ne me sens ni affligée, ni dépossédée, ni « toute nue ». Absolument pas ! Vous êtes impressionné.e ? Vous voulez en savoir plus ? Je vais tout vous raconter !
Cette période de confinement m’a permis de me poser et de réfléchir. Tout est parti d’un constat : il y a des vêtements que je ne mettais pas, des sacs que je n’utilisais plus. Comme j’étais déjà engagée dans une démarche pour mieux consommer et réduire mes déchets, je me suis dit que je devais AGIR !
Les critères pour trier sa garde-robe
C’était décidé, j’allais me constituer une garde-robe minimaliste. La garde-robe minimaliste se compose d’un nombre limité de pièces, qui s’accordent entre elles et dont la coupe est intemporelle. Par où commencer ? Avant de me lancer dans le tri de mon actuelle garde-robe, j’ai commencé par m’interroger :
- Quelles sont les couleurs qui me vont et que j’aime porter ?
- Quels sont les vêtements qui vont le mieux à ma morphologie ?
Les billets que j’ai écrits sur le sujet pourront vous aider. Voici le résultat de mes investigations : les couleurs qui me vont le mieux sont les couleurs plutôt vives et sombres. J’ai une morphologie en H, la taille légèrement marquée avec un petit ventre. Je dois donc porter des bas taille normale ou taille haute, étoffer ma carrure et mes hanches pour donner l’illusion d’une taille marquée (avec, par exemple, des cols bateau, des tops péplum, des robes portefeuilles) et m’allonger (notamment en portant des talons).
J’ai donc utilisé les couleurs et la morphologie comme premiers critères puis je m’en suis donnée d’autres :
- Est-ce que ce vêtement me met en valeur ?
- Est-ce que cette couleur me va et me plaît ?
- Est-ce que ce vêtement me va encore ?
- Est-ce que je l’ai effectivement porté cette année ? Plus de dix fois ?
- Est-ce qu’il est abimé ? Est-ce que je peux le réparer ?
- Est-ce que j’ai encore envie de le porter ?
- Est-ce que je peux l’accorder avec le reste de ma garde-robe ?
- Est-ce que ce vêtement m’apporte de la joie ?
La méthode pour trier
La dernière question renvoie évidemment à la méthode de Marie Kondo. Cette japonaise est connue pour son livre La magie du rangement, qui a été un best seller mondial et pour son émission sur Netflix, L’art du rangement. Elle est spécialisée dans le rangement (évidemment) et le développement personnel. Sa façon de ranger porte un nom : la méthode KonMari (d’après son propre nom). Cette méthode consiste à disposer au centre d’une pièce tous les mêmes types d’objets (vêtements, livres, etc.). Vous devez ensuite ne garder que les vêtements qui vous apportent de la joie et seulement ceux-ci. Se défaire d’une partie de ces vêtements apporte une grande valeur à ceux que nous gardons. Dans cette vidéo (en anglais), Marie Kondo explique qu’en touchant un vêtement qui nous apporte de la joie, notre corps a une réaction physique :
J’ai donc utilisé cette méthode pour trier mon vestiaire. J’ai accroché mes critères au mur au-dessus de mon lit et mis sur mon lit tous mes vêtements. Dans un premier temps, j’ai fait trois tas : je garde, je donne, je doute. Pour être sûre de bien comprendre le concept d’apporter de la joie, j’ai commencé par les vêtements que j’avais fabriqués et qu’il me semblait évident de garder. Petit à petit, l’énorme tas s’est résorbé. Pour les vêtements pour lesquels j’avais des doutes, j’ai pris mon temps. Je les ai observés sous toutes les coutures puis je me suis décidée. Je n’ai gardé aucun vêtement « au cas où ». Si cela vous arrive, vous pouvez garder le vêtement pendant six mois ou un an et vous en séparez si finalement vous ne l’avez pas porté. J’ai appliqué cette même méthode aux sacs, aux accessoires et aux chaussures.
Que faire des vêtements dont on veut se débarrasser ?
Une fois le tri terminé entre les vêtements que j’allais garder et ceux dont je voulais me débarrasser, j’ai fait un autre tri dans ces derniers entre ceux vraiment trop usés, ceux qui pouvaient encore être portés et ceux que je voulais transformer. Les vêtements très usés seront déposés dans des bornes Eco TLC. Confinement oblige, les bornes ne sont plus vidées en ce moment. J’irai les déposer, une fois le confinement levé. Ces vêtements serviront à faire de la matière première pour le bâtiment. De ces vêtements, je récupère les boutons. C’est une de mes manies. Je donnerai les vêtements qui sont en bon état à une ressourcerie pour qu’ils soient revendus. Vous pouvez aussi les donner à une association comme Emmaüs ou le Secours Populaire ou les revendre vous-même. Pour ceux que je veux transformer, j’ai déjà une petite idée et je vous en parlerai ultérieurement sur ce blog.

Pour conclure ce billet, je voulais vous faire part de ce que ce tri a provoqué chez moi. Certains de mes proches ont été très surpris des 41 %, la part de ma garde-robe dont je me suis débarrassée. Certains m’ont dit qu’ils ne seraient pas capables de le faire, qu’ils se sentiraient mal. Eh bien, je peux vous dire qu’après une telle action, je me suis sentie REVIVRE. J’ai l’impression d’être débarrassée d’un poids ! Indubitablement, je pense qu’il faut être prêt.e pour faire un tel ménage ! Mais je ne peux que le conseiller. Nous vivons dans des maisons bien trop encombrées, avec bien trop d’objets, qui ne nous servent pas et qui pourraient servir à d’autres ! J’espère vous avoir convaincu.e de sauter le pas ! Dites-vous qu’après ça, le meilleur est à venir !